"Si tu savais" est un podcast né du désir d’entendre les seniors partager leur vécu et le regard qu’ils portent sur les événements marquants de leur parcours de vie. Dans ce premier volet de six épisodes, c’est un sujet ô combien universel qui est abordé: l’Amour! Ce podcast a été créé par Pro Senectute Vaud. Il bénéficie du soutien de l’Etat de Vaud et de sa politique cantonale de la vieillesse Vieillir2030.
Mise à la porte par son père, Magali se retrouve très jeune à la rue. Avec pudeur, elle nous parle de "l’amour tarifé" qu’elle a pratiqué dès l’âge de 19 ans pour survivre. Elle sera travailleuse du sexe pendant plus de 40 ans.
Née albinos et dans des circonstances particulières, Monique, 74 ans, revient sur sa jeunesse à Paris, sur sa relation avec son mari Roger et le chemin parcouru ensemble durant 50 ans tout en composant avec le handicap de la vue.
Parti en 1994 au Québec pour vivre sa passion pour les chiens de traîneau, Sasha vit alors une relation à distance pendant plusieurs années. À l’âge de 52 ans, un cancer de la prostate lui est diagnostiqué. Il évoque le traitement, les répercussions sur sa vie intime et le tabou qui entoure encore cette maladie.
Née en Australie, Jacqueline embarque sur un bateau pour rejoindre l’Europe à l’âge de 21 ans. C’est en Suisse qu’elle rencontre Slobodan, d’origine yougoslave, qui deviendra son mari. Elle parle de différences culturelles, de la perte de l’être aimé et de la douceur d’une belle rencontre.
Issu d’une famille protestante, Pi-Mi a parcouru un chemin «en serpentin» avant de faire son coming-out à l’âge de 27 ans. Il raconte la scène gay des années 70, la recherche de l’amour et son quotidien qu’il partage avec son conjoint depuis 35 ans.
Elisabeth, d’origine suisse-allemande, a grandi sur le site de l’hôpital psychiatrique pour lequel travaillait son père. Sa mission a toujours été « d’aider l’autre ». Elle revient sur sa pratique en tant que kinésithérapeute, sa vie de famille bien remplie et son rôle de proche aidante aux côtés d’un mari souffrant d’Alzheimer.
Jeannette a longtemps porté un regard romantique sur l’amour. Elle n’a pas adhéré à la mouvance de liberté sexuelle après mai 68 et a mal vécu l’impact de ces changements sur ses relations amoureuses. À la suite d’une ménopause chirurgicale, elle décide de renoncer à l’amour romantique.
Ils s’appellent Pimi, Elisabeth ou Jeannette. Sous pseudonyme ou non, ils ont tous accepté de raconter des moments forts et intimes de leur existence au micro de Mehregan Joseph, chargée de projet chez Pro Senectute Vaud. Ces récits authentiques ont un point commun; en toile de fond, ils nous parlent de résilience. Ils rappellent aussi que nous faisons toutes et tous face à des difficultés et, que les seniors, avec leur expérience de la vie, représentent une ressource d’une grande richesse.
Avec le partage de ces récits authentiques, Pro Senectute Vaud vise à casser certains clichés encore trop souvent attribués aux seniors et à rapprocher les générations.
Avec le soutien de